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 without words. (r)

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MessageSujet: without words. (r)   without words. (r) Icon_minitimeDim 20 Avr - 15:12


Step outside the scene
They don't know you like I do
Stare into the flame
All the while truth was mine

crédits/tumblr ~ lamontagne
Techniquement tout devait être terminé aujourd’hui dernier délai. Du moins c’était le planning prévu par son patron, un temps que tout employé digne de ce nom se devait de respecter sous peine de se voir sans travail à la minute suivante. Rattraper les erreurs de ses collègues était une habitude qu’elle avait prise. Pour mieux les couvrir ou pour mettre un point final à un manuscrit qui en valait la peine ? Un mixte des deux sans doute mais sa pensée première se calquait sur la deuxième raison. Un livre était une parcelle de partage et d’imagination de l’auteur, on ne pouvait ne pas le respecter et ne pas le faire avait le don de l’irriter. Assise à son bureau, les prunelles rivaient devant l’écran de son ordinateur portable, ses doigts exercent une chorégraphie rapide pour taper la dernière rédaction des résumés littéraires en cours. En tant que jeune assistante éditrice, Eléonore avait eue récemment la charge de son premier manuscrit et cela était tombé sur la magnifique œuvre de sa jeune amie Eddie. Cela avait beaucoup accaparé de ton temps dernière, jusqu’à négligé certains rendez-vous médicaux mais le résultat avait été d’une positivité dépassant les espérances de ta responsable et de l’auteur que tu avais en charge. La fierté glissait sur ses lèvres comme un triomphe ajusté à plusieurs bras mais dont elle avait été l’exécutrice. Une œuvre de plus sur le marché, une œuvre de valeur. Ses supérieurs étaient très étonnés hormis sa responsable du département d’édition qui avait cru en elle dès le premier instant. « Léo, tu devrais arrêter pour aujourd’hui c’est le week end tu devrais profiter un peu de ce temps pour te reposer. ». La voix grave de sa patronne est empreinte de vérité et de sérieux. Contrairement à tous ses compagnons de travail, Jocelyn était l’une des seules à connaitre la vérité sur son état de santé. Un accord tacite sur lequel elles c’étaient toutes deux mises d’accord et même si elle appréciait son geste, la brunette ne pouvait s’empêchait de mettre cela sur le compte de l’inquiétude et de la compassion. Elle n’avait jamais rien demandé au destin et elle continuait de le faire, elle était bien trop rationnelle sur la conception du monde pour laisser la place à la croyance religieuse. Levant le bout de son nez de son écran, elle met un point final à son récit avant de toiser le regard de son interlocutrice. La jeune femme hoche lentement la tête, le sourire plissait de sa patronne se voulant satisfaisant elle quitte à son tour la pièce de son bureau en lui jetant un dernier coup d’œil d’avertissement. Par certains aspects, elle avait le don de lui rappeler sa figure maternelle et rien que d’y penser elle leva les yeux au ciel tout en éteignant son ordinateur. En se levant, la Walker récupère alors son sac et sa veste de saison lorsque son cellulaire bourdonne de façon tonitruante dans le fond de son sac. Voilà presque vingt-quatre heures qu’elle n’y a pas jeté un coup d’œil, pourtant cela en valait la peine puisque six appels en absence et un message vocal occupés sa messagerie. Préférant envoyer valser ces appels, elle soupira en prenant la sortie du bâtiment d’édition, saluant au passage le jeune vigile. Ce dernier la considère d’une expression charmante et amicale avant de reprendre son poste d’observation. Au carrefour de la rue, l’ambiance d’un vendredi soir emporte avec elle une légèreté et un plaisir des soirées passées entre camarades. Elle pourrait appeler Clare ou bien Casey mais elle sait pertinemment que ces deux amies ont déjà des projets. Des projets auxquels elles l’avaient conviée mais qu’elle a finis par décliner. Fatigue, travail, cette semaine avait été rythmé par ces deux détails. Elle en avait même oublié l’essentiel de ses rendez-vous chez les médecins pour ces éternels examens de routine, une véritable plaie quelques fois ! Songea-t-elle pour elle-même. Tout en réfléchissant, elle se rend compte que ses pas l’ont directement mené au petit pub où elle et son frère avaient pour habitude de regarder les matchs sportive. Une coutume qui reprenait à nouveau depuis son retour en ville. Une fois à l’intérieur, certains clients – et amis de son ainé – la saluent  et elle se contente de leur rendre la pareille. L’ambiance est plutôt détendue pour un jour de fin de semaine, ce qui n’est guère pour lui déplaire. La brune s’installe alors au comptoir en commandant un thé, inutile de finir la soirée dans des conditions bien pire. Elle dépose un coude sur le comptoir en toisant brièvement la porte d’entrée mais reporte bien rapidement son attention devant le grand écran qui retransmet un match en direct. A l’entrée, elle reconnait sans le moindre doute la silhouette de Neal. Ce dernier aurait certainement des remontrances à lui faire au sujet de ces rendez-vous médicaux manqués, après tout il était son neurochirurgien. La soirée finirait sans doute sur une note moins calme que convenu.
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without words. (r)

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